La cour d’appel d’Aix en Provence a pourtant confirmé, le 25 juin dernier le jugement du tribunal de Tarascon du 8 janvier interdisant cette tradition vieille de 150 ans, et ce malgré une défense exemplaire de Maître PARA, l’avocat de la cause eyraguaise.
Max GILLES, Pierre PANCIN et la grande majorité des Eyraguais sont déçus et très en colère !
Notre pays est bercé par ses coutumes, et dans son arrêt, la cour d’Appel sème le doute sur une coutume vieille de 150 ans. C’est une triste décision car la justice vient d’éteindre la flamme de cette tradition qui existe depuis 1850.
Mais il reste encore deux espoirs : d’une part se pourvoir en cassation, et notre Maire est bien décidé à se battre jusqu’au bout pour conserver cette tradition et ainsi éviter l’effet domino sur les autres pratiques taurines. D’autre part, notre Préfet peut encore modifier l’arrêté en y ajoutant une phrase stipulant que celui-ci s’applique partout sauf dans les communes où la tradition demeure. En effet, le Conseil constitutionnel, depuis le 21 juin 2012, prévoit que les dispositions ne sont pas applicables aux courses de taureaux «lorsqu’une tradition locale ininterrompue peut être invoquée».
Aussi, toute personne disposant de documents ou photos d’époque montrant l’existence de la bourgine puis de l’encierro à l’eyraguaise sont conviées à en adresser copie à la Mairie, ceci pour constituer un dossier de preuve.
Dans l’attente d’une décision définitive, vu que l’arrêt confirme l’interdiction de la pratique, Eyragues célèbre différemment l’évènement par une encierro de tau, autre forme originale de fête taurine et dont notre commune est l’initiatrice depuis bien longtemps.
En illustration, les armoiries de la Ville d'Eyragues sur lequel il est inscrit en latin "Simili foedere mutata virescunt" ce qui signifie en français : "L'Union me forma, l'Union m'embellira"...
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